Derrière la vitre (courant)

50,00 €
TTC

Boras Kotton

Collection "Derrière la vitre" n°01
Edition courante

Format : 19,5 x 13,5 cm leporello (390 cm déplié)
CD audio : construction sonore d'Aliocha Renaudin
ISBN 978-2-35575-060-1

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Texte poétique conçu au fil de plusieurs années d’un trajet en train toujours identique, dont le peintre Boras Kotton traduit les mouvances d’horizons et de lumières dans un ensemble de dessins à l’encre de chine.
Boras Kotton regarde à travers le rectangle de la vitre ce qu’il ne sait pas encore qu’il va peindre, un paysage mouvant, étiré sur des centaines de km, observé à un rythme hebdomadaire, au petit matin : bribe par bribe, le trajet s’inscrit à 300 km/h dans une couche de sa mémoire. De mai 1992 à avril 1998, il inscrit sur son carnet des lignes d’horizons, des poèmes, des indications de teintes et de lumières... De 1999 à 2002, il se remémore ce voyage, toujours identique (dans son trajet), toujours différent (dans ses lumières), à travers deux polyptyques à l’huile sur bois présentés chez ackenbush en juin 2007.
Avec ces polyptyques, les dessins originaux et la construction sonore d’Aliocha Fano, les textes, bribes de paysage à des instants du trajet, à des moments de l’année, forment une tentative de restitution d’un paysage en mouvement dans ce premier leporello de la collection Derrière la vitre.

CD audio : construction sonore d'Aliocha Renaudin ; voix de Françoise Coupat, Charlotte Duran, Read Gahmi, Aliocha Renaudin, Camille Ronge, Livia Spinga, Benoit Spinga, Yvonne Tayeb, Anne Tayeb, Benjamin Villemagne.

Ouvrage présenté le 2 juin 2007 chez ackenbush.

"Derrière la vitre" est une collection de livres d’artistes, définie par son point de vue et son format. Le point de vue est celui du déplacement du regard, d’une mise en perspective spatiale ou temporelle, littérale ou figurée. Oser voir, empoigner la perception par la vertu combinée du langage, des images et des sons ; s’obliger à épuiser le sens d’un moment, d’un geste, d’une attitude, d’un parcours, d’un choix ; tenter d’en situer le contexte et d’en restituer l’essence. Le format Leporello associe texte et image, en un tout continu. Chaque ouvrage comprend un CD ou DVD.

Ce projet est né lorsqu’Anne Tayeb et Benoit Spinga ont présenté à Jean-Pierre Huguet, au printemps 2007, un texte poétique conçu au fil de plusieurs années d’un trajet en train toujours identique, dont le peintre Boras Kotton avait traduit les mouvances d’horizons et de lumières dans deux polyptyques à l’huile sur bois et dans un ensemble de dessins à l’encre de Chine. Lors de cette première rencontre avec Jean-Pierre Huguet, mises au sol côte à côte en un tout continu, les pages du récit se sont prêtées à la lecture successive des moments qu’elles contenaient. La nécessité de ne pas laisser se figer le mouvement, de préserver le défilement du paysage et les suggestions des saisons, a conduit à rechercher un nouveau mode de lecture : suggéré par le titre Derrière la vitre, le regard du lecteur devait pouvoir choisir l’étendue entière du souvenir ou bien le seul cadre de la fenêtre, déplacement du regard et déplacement dans le paysage – géographique et mental. Ce premier ouvrage a donné son nom à la collection Derrière la vitre ; son format dit "leporello" autorise une double lecture : en image page par page ou en bande continue déployée.

Les artistes auteurs des ouvrages de la collection acceptent d’en embrasser les principes fondateurs :
- un format conjuguant de façon simultanée cadrage et défilement, et abritant une œuvre originale conçue en un format déployé de 4,30 m qui s’accommode ou tire parti de la contrainte de la pliure,
- un territoire d’expérimentation, et non de représentation d’œuvres pré-existantes,
- l’association du texte et de l’image, l’œuvre écrite étant le fait de l’artiste ou de l’auteur à l’origine du projet,
- la combinaison à une forme d’expression sonore et/ou visuelle, elle-même originale, sur support CD ou DVD : création sonore (n°1 Derrière la vitre, n°7 Child's play ou n°11 La femme au rivage), moments passés avec l’artiste en différents temps et lieux (n°8 La forme qui parle, n°4 Le paradis des mutants, n°5 El paraiso de los mutantes), captation du geste en train de se faire (n°2 PI(T)RE, n°3 Lanuitousleschatsontgris, n°9 Après l'orage), enregistrement de textes poétiques (n°6 Olivier Hartemann - Leyn Leynse, n°10 Manuscrit - Les mains du vieux maître), improvisation musicale (n°12 Un bel éclair qui durerait)...

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